Les éoliennes sont localisées entre 12 et 20 km au large de la Loire-Atlantique, sur une surface globale de 78 km², a des profondeurs variant entre 12 et 25 m. La production couvre l’équivalent de 20% de la consommation en électricité de la Loire-Atlantique.
Le banc de Guérande présente de nombreux atouts pour l’implantation d’un parc éolien en mer :
- un milieu physique adapté à l’éolien en mer : un vent fort et régulier et une faible profondeur.
- une absence de contrainte majeure en termes de servitudes réglementaires et de sécurité maritime. Le secteur est par exemple à l’écart des principales routes de navigation commerciale.
- une compatibilité avec les enjeux environnementaux et les usagers de la mer, évaluée par la réalisation d’études environnementales et d’échanges avec les usagers sur plusieurs années.
Le dialogue avec les parties prenantes locales a permis de prendre en compte les enjeux locaux. La trame d’implantation a été définie avec les pêcheurs professionnels pour limiter l’impact sur leurs activités et avec les communes littorales pour optimiser l’insertion paysagère du projet.
Ci-dessous, découvrez la localisation du parc éolien en mer de Saint-Nazaire.
Un projet fortement créateur d’activité et d’emploi pour la région
Depuis 2007, un important travail a été mené avec les acteurs locaux de l’emploi, de la formation et de l’insertion afin de faire bénéficier au territoire des retombées économiques du projet.
- L’assemblage des éoliennes, sur le hub logistique qui était situé sur le port de Saint-Nazaire, ainsi que l’installation en mer a mobilisé 200 personnes pendant la durée du chantier.
- Durant toute la durée de vie du parc, soit environ 25 ans, il permettra la création d’une centaine d’emplois à La Turballe pour assurer les opérations de maintenance.
Au niveau national, le parc éolien en mer de Saint-Nazaire participe à un plan industriel ambitieux, visant à la création d’une filière française des énergies marines renouvelables, compétitive à l’export.
Le parc s’inscrit dans les objectifs de développement des énergies renouvelables. A horizon 2030, la France vise 32% d’énergies renouvelables dans sa consommation finale d’énergie.