Questions-Réponses

Voici l’historique du projet du parc éolien en mer de Saint-Nazaire, de sa naissance à sa mise en service en novembre 2022.


2007 : Début des études techniques et environnementales

2011 : Appel d’offres de l’Etat

2013 : Débat public

2014 : Dépôt des demandes d’autorisations

2015 : Enquête publique

2016 : Obtention des autorisations

Novembre 2022 : Mise en service progressive

Une équipe chargée des relations portuaires, industrielles et territoriales a été mise en place, travaillant en lien étroit avec les entreprises locales pour les accompagner vers le marché de l’éolien en mer.

Cette équipe a mené des actions d’information (journées d’information, rendez-vous d’affaires,…) à destination des entreprises et des acteurs socio-économiques sur les besoins industriels du projet et les opportunités de création d’activités associées.

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Un travail a été réalisé avec les usagers de la mer afin d’assurer la meilleure cohabitation possible avec les usagers de la mer pendant le phase de construction. Ainsi, la zone du parc a été progressivement fermée à la navigation durant la période de construction afin d’éviter tout risque d’accident. En plus de l’information nautique traditionnelle (Avis aux navigateurs, mention du parc sur les cartes marines et les instruction nautiques du SHOM), le site internet du parc a mis à disposition des usagers de la mer toutes les informations importantes sur l’avancement des travaux : calendrier des interventions actualisé autant que de besoin, zones réglementées, positions des obstacles, réouverture de la zone à la navigation etc.

L’architecture du parc est conçue pour permettre la navigation et le maintien de l’activité de pêche au sein du parc éolien en mer. Par exemple, les éoliennes sont espacées d’un kilomètre les unes des autres et ont été alignées pour créer des couloirs de navigation.

Une réflexion a également été menée avec les Services de l’Etat et les usages de la mer afin de prévoir des dispositifs et des moyens de sécurité maritime qui permettront d’assurer un haut niveau de sécurité à l’intérieur du parc. Les modalités de navigation et d’usages dans le parc éolien ont été arrêtées par le Préfet Maritime de l’Atlantique au moment de la mise en service du parc.

Pour plus d’information sur la navigation au sein du parc (ici)

L’article 1519 B du code général des impôts (CGI) institue à chaque exploitant une « Taxe sur les éoliennes maritimes » dépendantes du nombre de megawattheurs installé. A compter de l’année suivant la mise en service, elle sera reversée à:

– 50 % aux communes littorales d’où les installations sont visibles, dans une limite de 12 milles marins (22 kilomètres).
– 35 % aux comités des pêches professionnelles
– 10 % au financement de projets concourant au développement durable des autres activités maritimes dont 5 % aux organismes de secours et de sauvetage en mer.

Une enquête auprès des touristes et acteurs locaux a été menée à l’été 2014. Elle a été pilotée par un comité réunissant Saint-Nazaire Tourisme et Patrimoine, Cap Atlantique, Loire-Atlantique Développement, l’Agence Régionale des Pays de la Loire, la CCI Nantes Saint-Nazaire, le Conseil Général de la Loire-Atlantique et le maître d’ouvrage. 1200 personnes ont été interrogées et parmi eux:
– 97 % des enquêtés déclarent que ce projet n’aura pas d’influence sur leurs habitudes ou qu’ils le considèrent comme une extension de l’offre touristique actuelle.
– 62 % des interrogés sont intéressés par l’organisation de visites de découverte de l’éolien en mer (animations pédagogiques, visite du site d’assemblage des éoliennes, etc).
– 80 % des personnes intéressées par ces découvertes aimeraient visiter le parc en bateau. En parallèle, nous menons avec les élus et des acteurs du tourisme des réflexions pour intégrer le projet à l’offre touristique. Par exemple, un centre sur l’éolien en mer, intitulé EOL, va voir le jour à Saint-Nazaire en février 2019 et permettra d’expliquer les enjeux de la transition énergétique, le rôle de la filière éoliennes en mer et ses métiers. Un autre centre d’information devrait voir le jour au Croisic et serait tournée vers le projet du Banc de Guérande et l’environnement qui l’entoure.

La base de maintenance se situe sur le port de la Turballe. Les choix d’installation du bâtiment de maintenance, des pontons et du parking ont été déterminés en collaboration étroite avec les représentants du port de la Turballe, les usagers du port, le Département et la commune de La Turballe.  Le processus de concertation a duré jusqu’en janvier 2018 associant le grand public, les riverains et les commerçants pour informer et recueillir les observations pour que le projet s’adapte aux enjeux du territoire. Il a été porté une attention particulière pour réduire au maximum la hauteur du bâtiment.

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Les éoliennes tournent 90% du temps dont 40% du temps à vitesse maximale. Comme pour une centrale nucléaire, ou une centrale thermique, parfois les éoliennes sont arrêtées pour pouvoir réaliser des opérations de maintenance.

Les conditions de site ne permettent pas d’installer d’éoliennes flottantes sur le banc de Guérande. En effet, la profondeur n’est pas assez importante au regard de la taille des flotteurs des éoliennes flottantes. D’autre part, l’appel d’offres qui a été lancé par l’Etat prévoit des éoliennes posées, aucune autre technologie ne peut être installées. L’éolien en mer posé est un technologie mature: plus de 4000 éoliennes en mer posées existent en Europe du Nord. L’éolien flottant reste une technologie nouvelle qui nécessite aujourd’hui d’être testée. EDF Renouvelables possède d’ailleurs aujourd’hui un projet de trois éoliennes flottantes pilote au large du golfe de Fos, en Méditerranée.

Un parc éolien en mer est un ensemble d’éoliennes installées en mer constituant une centrale de production d’électricité, connectée au réseau électrique. Un parc éolien en mer est généralement constitué de plusieurs dizaines d’éoliennes.
Une éolienne est un dispositif mécanique destiné à convertir l’énergie du vent en électricité. Une éolienne produit de l’électricité lorsque la vitesse de vent se situe entre 10 km/h (force suffisante pour entraîner la rotation des pales) et 90 km/h. Actionnées par le vent, les pales fixées sur le rotor entraînent une génératrice électrique installée dans la nacelle. Le courant ainsi produit est ensuite transporté par câble souterrain jusqu’au poste de livraison. Il y est élevé à une tension supérieure afin d’être injecté sur le réseau national.

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